Le collectif parisien DAWA, composé de DJ Ata, DJ Diyou et DJ Nek London, balance un PAM Club à trois vitesses guidé par un groove afro-électronique addictif. Un pur concentré de ce que nous réservent en temps normal ces agitateurs de la musique diasporique dans les clubs de la capitale.
Formé en 2017, le collectif DAWA s’est imposé au fil des années comme l’un des meilleurs représentants de la vivacité des différentes musiques électroniques d’Afrique et de la diaspora à Paris. Avec une approche visant résolument à décloisonner les genres, les DAWA sèment un désordre enthousiasmant en faisant se rencontrer batida, soca, house, baile funk et plus encore dans leurs sets de haute volée. Et c’est une nouvelle fois chose faite avec leur PAM Club où chaque membre brille à tour de rôle en passant derrière les platines. « 80 % des sons que l’on passe sont inconnus de notre public. Et c’est ce qui nous importe. On veut proposer de véritables croisières sonores, mettre en avant des artistes émergents, des sons qu’un producteur nous envoie sans crier gare. On fait venir des DJs, des musiciens, etc. C’est ça l’identité DAWA. » nous disait Diyou lors d’un portrait de groupe paru cette année dans nos colonnes. Force est de reconnaitre que la définition de l’état d’esprit du collectif est appropriée, tant le set exclusif qu’il nous offre s’inscrit dans cette logique. Il ne vous reste plus qu’à vous échauffer avant de lancer l’écoute et de mettre le « dawa » !
En introduction, Diyou nous propose une composition afro-éclectique qui monte progressivement en intensité avec de forts passages percussifs : « Il s’agit d’un hommage rendu aux chanteurs et producteurs d’anthologie qui ont façonné mon cheminement musical ».
Puis c’est au tour de Nek London, pour qui le battement constitue la base première : « 125-127 par minute ». Il martèle sa présence avec l’ambition secrète de pousser son audience vers l’exaltation : « Dans cette cadence industrielle, j’ai cherché à produire une anomalie – une montée, une descente – pour générer l’étincelle ».
Intervient ensuite Ata, qui entrevoit dans sa partie un exutoire – une ode au lâcher-prise. Elle explore ici plusieurs univers de la musique alternative ; celle qui s’aventure sur des terrains mêlant rythmiques africaines et sonorités électroniques : « J’ai joué ce que j’aurai aimé entendre en club, une sorte de transe qui mène progressivement au mouvement ».
Tracklist
1. Zaiko Langa Langa – Muvaro (Diyou edit)
2. DJ Oats – Kata
3. Jowaa – Nano
4. Spilulu & Super Tonton & Mike – Tombosha Bantu
5. Haddaway – What Is Love (Gafacci edit)
6. Jessica Mbabgeni & Frigid Armadillo – Imbokodo
7. Sobek – True Anomaly
8. Caiiro – Drummotions
9. Jus Now & Swappi – Awesome Bad
10. Deech – LB
11. Sho Madjozi – Sena Ala (Gafacci edit)
12. Sanjiao – Yup
13. RolvK & Pekodjinn – Tsevie
14. Champion & Mina – Xyla
16. Omaar – Afrotype
17. Mina & Bryte – Sentah (King Doudou edit)
18. Sounom & Sagou – Everyday Moments (Kamilo Sanclemente edit)
19. Trio Ternura – A Gira (Kaval edit)
20. A$AP Ferg – Work (Foba edit) 21. Bad Bunny – Krippy Kush (Maieli edit) 22. Lkhn – Why
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